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2 robes l'une noire et blanche, l'autre grise et pourpre.
1 chat noir
1 corbeau
Quelques livres portant sur les anciennes et nouvelles pratiques culturelles et divers autres sujets.

Il ne faut pas s’y fier je suis capable des pires colères et mon langage peut devenir vulgaire si la provocation a été trop rude. Sinon, je suis d'une nature affable mais pas mielleuse. J'appelle un chat un chat. Mais je suis capable de fourberie, il ne faut pas se fier à ce que je peux dire ou faire...
Je suis curieuse et ambitieuse. La vie me doit un passé trop lourd pour mes frêles épaules. Audacieuse je reste cependant secrète.
J’ai souvent l’ai triste, mais je suis sympathique et extravertie voir exubérante  une fois que je commence à boire un peu. Est-ce de la comédie ou bien je ne tiens pas l’alcool, beaucoup se pose la question. J’inspire la confiance et on vient facilement se confier à moi. Certains me traitent de diabolique à cause de mes yeux.
Je continue à me cultiver au fil des lectures quand le temps me le permet. Livres que j’ai dérobés avant de partir définitivement de la demeure familiale.
Quand  je n’y prend pas garde, mon éducation rigide refait surface et je prends une posture hautaine et distinguée qui trahi mes origines.

Je suis une jeune femme au teint hâlé, aux cheveux noir jais très long et plutôt mignonne avec la particularité d’avoir des yeux marrons très clair tirant sur le jaune. Je ne suis pas excessivement mince. Je suis toujours vêtue en pourpre, noir et blanc, parfois des tons de gris. Ma voix est douce et mon déhanché gracieux.
J'ai le visage ovale, le nez légèrement retroussé, le front droit et les pommettes joufflues  et des lèvres charnues sur des dents blanches.
Le regard vif, le sourire coquin avec des yeux légèrement plissé quand je suis concentrée, des sourcils et cils fins.

J’étais une Woran. Issue d’une noble lignée, mon père est un éminent chercheur, je suis la 3ème fille d’une famille de 5 enfants.

Durant ma jeunesse j’ai suivi les croyances religieuses pleine de droiture et d’interdits de mes parents, mais elles ne me convenaient pas. Je suis d’un caractère fougueux et rebelle.

J’ai étudié le chant, la danse, la musique et la peinture. Et, sans me vanter, je suis plutôt une artiste accomplie, même si mon  père s’est senti contrant de m’inculquer quelques bases sur les recherches qu’il menait. Je suis une femme appréciée pour ses divers talents et j’ai deux amis fidèles, l’art nous ayant réunis. J’ai aussi d’autres talents cachés que je ne révèle qu’aux personnes de confiance.

J’ai été follement amoureuse d’un garde, mort au combat alors que je fêtais mes vingt hivers... le chagrin qui m’a replié sur moi-même m’a fait jurer de ne plus jamais aimer un seul homme, ne plus avoir d’attaches et de vivre en louant mon corps et mon temps. Cet amour et ce mariage était condamné par mes parents qui ne voyait en moi qu’une marchandise faite pour nouer des liens dans un mariage fructueux pour apporter encore plus de fortune et de renommée à notre famille.

Un soir de printemps ayant trop bu, je me suis retrouvée dans mon lit avec le mari de ma sœur ainée. J'y ai pris beaucoup de plaisir, mais au matin, le balourd sortant de ma chambre fut surpris par mon frère qui plutôt que nous dénoncer décida de me faire chanter pour protéger ma sœur de ce terrible secret. Ce n'était que le premier faux pas d'une longue dégringolade. Trahissant des secrets contre de l'argent, donnant de mon corps pour obtenir les informations que ceux qui me faisaient chanter souhaitait obtenir. Je me punissais de ce premier faux pas en m'enfonçant davantage. Culpabilisant sur la mort de mon garde, convaincue que sa mort était de ma faute, ma dernière lettre ayant été virulente. Mes parents devaient soupçonner quelque chose, ils devinrent de plus en plus dur envers moi et tentèrent de me faire épouser un riche ami à eux, je refusais catégoriquement, humiliant publiquement ce prétendant qui n'était qu'un fat imbu de sa personne.

Je ne méritais pas de vivre parmi les nantis, ma place était en bas de l'échelle sociale, ou mes talents (le simulation et la dissimulation) seraient à mon bénéfice et non plus sur de vils chantages.

La simulation ou la dissimulation sont inhérente au travail des fleurs de Nodotheim, car elle protège. Il induit une mise en scène qui autorise la rencontre avec des hommes sans souffrir de leur absence. Et c’est ce dont j’avais besoin pour avancer sans un regard en arrière et sans regrets.

Cette décision ne fut pas sans conséquences, mes parents et le reste de ma famille me renièrent ce qui me libéraient des attaches religieuses et familiales. Cependant, mes amis ne jugèrent pas ma décision et la respectèrent.

Pour moi, mes prestations tarifées deviennent une marque de distinction sociale et un rituel d’affaires que j’ai remis aux mains de l’une des plus célèbres maisons closes de Nodotheim.

Comment as-tu découvert le fow ? mon fils
Disponibilités :quotidienne