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Arkhane LOHENGRIM - De hurlements muets en défoulements nocturnes
Arkhane Lohengrim
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Informations généralesGroupe : HaarvarnAge : 22Sexe : FemmeClasse sociale : EsoèdMonnaie : 90Inventaire : - Tenue Commune
- 2 bons de réduction 30%
- Une broche à cheveux offerte par Ascalon
- Un collier en forme d'encre
- Sirop de Draën
Bandeau : https://zupimages.net/up/20/18/znf6.jpg
Arkhane LohengrimVithang

Mar 13 Aoû - 20:49
HAARVARN
LOHENGRIM ARKHANE
« Rien n'est jamais ni tout blanc ni tout noir. Il n'y a finalement que des teintes de gris, nuancées de l'ivoire à l'ébène certes, mais toujours du gris. »
Nom : LOHENGRIM
Prenom : Arkhane
Age : 22 ans
Sexe :
Baronnie : Nodotheim
Rang Social : Esoèd
Profession(s) : Vithang ( serveuse ) et acrobate.


     



Gestion d'une auberge ■■■□□
Vivre dans une auberge, participer au service, à la cuisine ou au ménage depuis l'enfance, jusqu'à remplacer une mère disparue, ça forge.

Acrobatie ■■■□□
8 ans d'entrainement réguliers en semaines, de prestations, de sueurs et de blessures.

Commerce ■■□□□
L'art et la manière de négocier, ou de se faire payer quand il faut, ça aussi, ça lui vient de son travail à l'auberge.

Vol à la tire ■□□□□
Elle est belle la jeunesse, voleuse dans la foule, par ennui ou par vengeance. Petite, elle et son frère fauchaient les clients les plus riches, dans le dos de parents qui ont très peu apprécié l'apprendre.

Discrétion ■■■□□
Être là sans être là, c'est le rôle d'un bon serveur. Satisfaire le client sans qu'il ne le demande, sans même qu'il n'ai la sensation d'être dans le besoin. Et puis voler, aussi, ça aide.

Diplomatie ■■□□□
Faire bonne figure, résoudre les conflits, ou en éviter, faire des concessions ou ployer l'échine, ça aussi c'est le travail à l'auberge qui le lui a apprit. Son père surtout.

Erudition ■■□□□
Elle n'a pas eu une grande éducation, mais elle est curieuse, attentive et aime apprendre. Ascalon était une mine d'informations qu'il s'est toujours plu à lui partager.




- Tenue Ordinaire
- 2 coupons de 30%
- Une riche broche à cheveux dont l'extrémité se voit gravée d'une Astrodel, plante toxique avec laquelle Arkhane à eu une innocente mais dangereuse expérience enfant et qui, une fois l'histoire confié à Ascalon, s'est vue être illustrée d'un clin d’œil fait d'or et d'aigue-marine.
- Un collier en forme d'ancre, achat compulsif.
- Kit Defaut niveau 1
- Sirop de Draën, obtenu à l'Héritage de Kether




Zhenten - an 345

Son frère rentra contusionné. Le visage maculé de sang, la lippe explosée, l’œil noirci, mais bienheureux dans son malheur, il passa le pas de la porte fier comme un paon, satisfait d'avoir certainement rétamé on ne savait quel fils woran un peu trop pédant à son goût.
Arkhane le lorgna un instant, mais discrète observatrice, elle se contenta d'un silence devenu habituel. Un mouvement à sa gauche lui indiqua que d'autres se chargeraient de commenter l'état de son cadet, et ceci ne manqua bien sûr pas. Voden releva les yeux du gibier qu'il se chargeait jusqu'alors de vider et à son tour, reluqua son fils à l'aspect misérable. Son air était indéchiffrable, elle n'aurait su dire s'il allait l'incendier, ou le féliciter, car il avait le don d'être toujours imprévisible.

- Te rappelles-tu de ce que je t'ai appris ?

Belagdan hocha la tête, satisfait vraisemblablement d'avoir justement mis en pratiques les leçons paternelles, il récita alors.

- Attendre pour frapper, dominer.

On le leur avait souvent répété, il s'agissait peut-être même de l'adage qui leur eut été dit le plus fréquemment. Ici, l'égalité n'existait pas, pas plus que la justice. La loi du plus fort était maîtresse à la Rocheuse, et si l'on n'était ni baron, ni hân, ni riche ou fils de riche, il fallait soit régner par la violence, soit se faire tout petit. Qu'importait les affronts et les insultes, les provocations de même que les attaques. Il était nécessaire de les encaisser sans un mot, ou de les affronter en en assumant les conséquences. Son père ne leur avait jamais enseigné à baisser les yeux, essuyer gifles, crachats et médisance, à se taire ou à se soumettre. Il leur avait appris à se forger une solide carapace, à subir, à supporter, et à se préparer. Déceler une faille, frapper d'un coup sec alors que l'agresseur est le plus vulnérable, se faire respecter d'une unique mais pertinente initiative, il n'y avait qu'ainsi que l'on pouvait se faire estimer. Instiguer la peur dans le cœur d'autrui et motiver les foules par la menace n'était ni fiable ni acceptable, ne compter que sur une fidélité naïve était stupide. Il fallait parvenir à concilier la crainte sans l'associer à la haine, mais de ceci Arkhane doutait que son frère s'en fut souvenu. Il avait la rage de vaincre, mais il oubliait pourquoi il combattait. Une force brute qui y cédait par soif de sang sous prétexte de justice, et qui laissait de côté toutes les valeurs inculquées depuis l'enfance.
Agacée par ce comportement, l'adolescente se releva, elle reposa le couteau qu'elle employait jusqu'alors pour émincer les légumes et sorti un instant prendre l'air, alertant sa mère elle même occupée à ses propres tâches qui à son tour, laissa tomber son office pour la suivre à l'extérieur.


- Il finira par comprendre.

La rouquine tourna la tête vers la femme qui l'avait suivi, prise au dépourvu par sa présence. Elle soupira finalement, et fit une place à sa génitrice sur la marche où elle s'était assise.

- Il s'attire des ennuis, ça va finir par se retourner contre lui.
- Peut-être est-ce cela qu'il lui faudrait pour ouvrir les yeux. Ton frère n'est pas idiot, et bien que vous vous ressembliez sur de nombreux points, il faut comprendre qu'il ne fonctionne pas comme toi.

Sur de nombreux points ? Arkhane demeura sceptique. Elle estimait se connaître, tout comme elle connaissait son frère. Ca ne collait pas. Belagdan était susceptible, irresponsable et casse-tout, elle n'était là que pour rattraper ses conneries, les couvrir, ou prouver qu'elle valait mieux que lui. Elle-même agissait pour faire la fierté de ses parents, si elle eut fait les quatre cents coups avec son cadet, en contrepartie se montrait-elle travailleuse acharnée, fille modèle et esoèd exemplaire. Sa famille avait accepté qu'elle puisse continuer de s’entraîner au cirque à condition de réussir à concilier le travail avec sa passion, elle était parvenue à faire les deux tout en s'améliorant, ce qui, loin de lui satisfaire, ne la rendit en rien orgueilleuse et au contraire, la motiva à s'exercer toujours plus. D'aucun diraient que l'adolescente se tuait à la tache tant elle s'épuisait à se forger, mais Arkhane était solide, endurante et obstinée, et elle en voulait. Elle n'aurait supporté qu'on lui retire cet art, aussi ne supportait-elle pas que telle erreur soit tolérée chez son frère.

- Frapper les gens n'est pas une solution.
- Tu frappes bien des sacs toi.
- Ce n'est pas pareil, je m'entraîne moi.

Mais finalement, en quoi était-ce différent ? Arkhane se défoulait à sa manière, et si l'acrobatie la passionnait, elle lui permettait également de se décharger de toute la colère qu'elle ne cessait d'accumuler. L'injustice qui ne cessait de la frapper et son incapacité tant à s'y opposer qu'à y faire face la frustrait, et si elle-même refusait de céder à la violence, il lui fallait un moyen de compenser.
Elle resta un moment silencieuse, consciente du poids des paroles de sa mère. On ne l'avait certes jamais élevée à haïr autrui, mâle stupide à l'ego surdimensionné ou woran narcissique, toutefois elle accumulait malgré elle une rage face à eux qui, avec les années, ne cesserait d'enfler, alimentée par leurs crimes respectifs. Cette rage, son frère aussi la ressentait, et il l'évacuait à sa façon.

- Veille à ne pas faire comme lui. Tu sais que l'Homme peut être bon, mais s'il est souvent stupide. Laisses lui sa chance.

La rousse opina, un peu ailleurs. D'une taquinerie, sa mère l'enjoignit à sourire alors. Il semblait que ainsi, elle était plus belle. Arkhane n'aurait su le juger, à vrai dire elle souriait la majorité du temps, si l'on mettait de côté ces quelques instants de remise en question. Une adolescente de nature joyeuse, motivée par l'envie de satisfaire tout un chacun et d'aider le moindre dans le besoin. Elle avait trop bon fond certainement, on lui avait un jour dit de se méfier, que ceci pourrait se retourner contre elle, mais elle n'avait pas encore eu de mauvaise expérience.





Henten - an 338.

Assise sur un tabouret, l'enfant attendait, son impatience mise à rude épreuve par les secondes qui s'égrenaient. Dans son dos, sa mère s'affairait, habile et consciencieuse, à tresser ses mèches enflammées. La tâche était ardue. Arkhane ne tenait pas en place, et ses cheveux semblaient être aussi entêtés que leur propriétaire. Rebelles et insoumis, ils ne cessaient de s'échapper des brins dans lesquels Dyone s'obstinait à les emprisonner. Après plusieurs minutes de combat, la femme abandonna les armes. Le résultat final était correct, il aurait pu être sublime si sa fille n'avait pas hérité de la rousseur paternelle. D'aucuns diraient une chance, des gênes de son père elle n'avait eu droit qu'à la nuance d'une pigmentation flamboyante. Le reste, elle semblait l'avoir acquis de sa génitrice, une dame magnifique dotée d'un charme ineffable.

- Essaies de ne pas tout défaire dans l'heure, sinon c'est ton frère qui devra s'y coller.

Arkhana grimaça. Son cadet avait la délicatesse d'un taureau et la dextérité d'une taupe. Il risquait fort de lui arracher les cheveux.

- Promis !

L'enfant s'apprêta à sauter du siège, considérant l'ennuyante attente comme terminée, mais percevant sa manœuvre, Dyone la stoppa d'une main apposée sur son épaule. La gamine se figea, tandis que la vithang la contournait pour s'arrêter face à elle. Elle ploya un genou pour se mettre à sa hauteur, réajusta une mèche qui déjà, s'échappait de la natte, puis elle effaça une saleté imprimée sur la joue de sa fille. Ses pommettes, son front comme ses clavicules étaient pigmentés de taches de rousseurs, l'esoèd devinait que celles-ci ne feraient que s'accentuer avec l'âge, comme elles l'avaient fait pour son mari. Il en irait de même pour l'éclat de ses iris, d'un jade impérial. Si elle ne se trompait pas, ce vert gagnerait en intensité, et trancherait encore davantage avec le pâle d'une peau qui toujours peinerait à bronzer. Le visage fin, le nez délicat, Arkhane était destinée à devenir une belle femme, et ce constat durant un instant inquiéta sa mère. Soucieuse, la dame fronça les sourcils, un automatisme qui lui donna un air plus sévère, et pendant quelques secondes elle ne dit pas un mot, laissant alors la fillette confronté à un faciès mécontent sans raison aucune. Puis finalement l'adulte parla.

- Prends garde Arkhane. Un jour sur toi se tourneront les regards, le désir et la convoitise. Les hommes n'ont aucune manière, ne les laisse jamais te faire du mal.

Et elle ne s'était pas trompée. Les années sublimèrent l'enfant qui devint adolescente, puis jeune femme, elles la dotèrent d'un charme naturel, de séduisants atouts, aux yeux de tous elle était plus belle encore que la femme qui lui avait donné la vie.
Grande d'un mètre soixante-huit, Arkhane est aujourd'hui svelte et athlétique, taillée par d'intenses et épuisants entraînements nocturnes nécessaires à la bonne pratique d'un sport dans lequel elle excelle désormais. Un physique sculpté, conséquence d'une obstination de même qu'une endurance à toutes épreuves, qui à bien des reprises pourtant se vit marqué par la violence de blessures qu'elle encaissa à force de chutes, ou d'initiatives viriles bien peu appréciées.





Nokten - an 349

La porte claqua. Le dernier client avait quitté l'auberge bien une trentaine de minutes plus tôt, Arkhane releva alors la tête, toujours penchée sur la table qu'elle débarrassait de ses miettes et autres résidus collants.
Le garçon qui venait d'entrer était grand, un géant pour certains. Un homme charpenté, aux cheveux comme à la barbe d'un brun foncé presque noir, doté de pupilles émeraude. Beladgan avait les mêmes yeux qu'elle, les mêmes tics faciaux également, mais outre cela, il avait hérité de plus de gênes paternels qu'elle.
La jeune femme se redressa finalement.

- Il est tard. Tu sais que nous sommes fermés.

Elle avait le regard dur, son ton était sec, il ne sembla pas s'en soucier.

- Arrêtes de râler et sers moi quelque chose à boire tu veux.
- Débrouilles toi, tu sais où c'est rangé.

Et pour accentuer son refus, la rousse reprit son office, s'attelant alors à débarrasser la table suivante des godets et autres assiettes qui la recouvraient. Son frère guère enclin à se débrouiller par ses propres moyens se contenta de s'asseoir au bar, patient. Difficile toutefois de se montrer plus buté qu'elle, et il le savait. Il tint à peine vingt secondes, avant de céder à prononcer quelques palabres qui lui brûlaient la langue.

- Je peux savoir pourquoi tu es de si mauvais poil ?
- Je peux savoir pourquoi tu es encore ivre ?

Elle fit mouche, l'éleveur se rembrunit, abandonna un terrain déjà maintes fois conquis. Sachant qu'il était inutile d'enfoncer le couteau dans la plaie, la serveuse n'ajouta rien de plus pour marquer une victoire trop facile et poursuivit en silence. Cette fois-ci, ce dernier se prolongea presque une minute.

- Papa ne quitte plus sa chambre. Je pense que tu devrais lui parler, ça lui ferait peut-être du bien ..

Arkhane se figea cette fois-ci, non pas emprunte d'un agacement palpable comme ce put être le cas depuis l'arrivée de son frère, mais raidie par une émotion qu'elle ne souhaitait exprimer, et qui déjà, lui rappelait de trop funèbres souvenirs. Soudainement braquée, elle se fit presque venimeuse.

- Que veux-tu que je lui dise ? Elle est morte, je la ramènerai pas. Qu'il fasse son deuil, et qu'on me laisse faire le mien.
- Tu es injuste Arkhane.

Un instant, elle demeura immobile, la mâchoire contractée perdue dans des réminiscences qu'aucun ne souhaitait certainement partager, puis elle se releva. Elle rangea son torchon, symbole qu'enfin elle se décidait à lui accorder l'attention qu'il réclamait, puis elle se tourna pleinement dans sa direction. Blessée, amère mais consciente qu'il avait raison, elle ravala son acerbité, et finalement, ne sut pas quoi dire de plus. Sa langue menaçait de s'agiter, ses lèvres de se tordre pour former des syllabes, des mots puis des phrases chargées de tout le chagrin, de toute la peine, de la colère et de la rancœur qu'elle ressentait, et qu'à défaut de destiner à deux hères qui l'avaient fait souffrir, brûlaient d'être déchargés sur le premier venu. Son père n'avait jamais été véritablement présent, jamais concerné ni par la vie, ni par les sentiments, ni par les accomplissements ou par les états d'âme de sa fille. Il demeurait éternel insatisfait, grincheux vieillard sénile, incapable ne serait-ce que de la remercier alors qu'elle se chargeait en son absence de tenir une boutique pour laquelle elle ne gagnait pas un sous, et toujours mécontent des activités nocturnes qu'elle s'obstinait à pratiquer. Arkhane devait beaucoup à son géniteur, il avait été un formateur exemplaire, sévère mais perspicace, réfléchi, presque instruit, et expérimenté, mais il était un mauvais père. Et elle en avait assez de se plier en quatre pour satisfaire un homme si égoïste alors qu'elle même, à l'instant, méritait tout autant que lui une tendresse à jamais dérobée. Confrontée au déménagement soudain et injustifié de l'homme à qui elle avait ouvert son cœur, puis au meurtre de sa mère, Arkhane encaissait, la tête haute mais la gorge nouée. Elle endossait un rôle qui n'était pas le sien lorsque, publiquement, elle se devait de justifier de sa présence seule à l'auberge - chose que certains hommes voyaient d'un bien mauvais œil - et tenait bon, sans le moindre soutien, face aux invectives de son frère, de son père, de sa famille ou des clients qui ajoutaient à sa charge émotionnelles quelques conseils, requêtes et réclamation qui, plus que d'outrepasser ses propres sentiments, ne lui laissaient plus le moindre libre arbitre.
Arkhane saturait, mais Arkhane la boucla. Elle était trop responsable pour envenimer la situation. La fuite étant sa seule stratégie, elle adopta ses paroles en veillant à dissimuler toute l'émotion qui prenait un malin plaisir à tenter de lui briser la voix.

- Pars. Je vais fermer.

Elle avait toujours été passionnée par le cirque. Ces gens marginaux dotés de facultés surprenantes, qu'elles fussent physiques, intellectuelles, artistiques ou simplement magiques, ces êtres extraordinaires que rien n'effrayait, ni le temps, ni l'effort, ni la hauteur ni les fauves, hommes et femmes au courage suicidaire, mais d'une grâce merveilleuse. Petite, un saltimbanque l'avait fascinée par son adresse, son équilibre, sa souplesse, son jeu d'acteur ainsi que finalement, le moindre de ses exploits. Elle avait alors décidé de devenir, elle aussi, acrobate de renom, et depuis lors, n'avaient cessé de travailler pour réaliser son rêve. Un vœu qu'elle avait exaucé d'elle même, à force d'efforts, d'acharnement, une obstination presque suicidaire qui l'avait plus d'une fois laissée couverte de bleus, les membres fracturés ou inconsciente.
Arkhane avait réussi, elle avait percé, elle s'était fait une place dans le cirque de la Rocheuse, et comptait bien la garder. Et son entraînement débutait vingt minutes plus tard.




HRP

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Comment as-tu découvert le fow ? C'est moi qui l'ai créée héhé  Arkhane LOHENGRIM - De hurlements muets en défoulements nocturnes 1197220741

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Tahn Celhán
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